De ses deux diplômes en « Géoéconomie et gestion des risques » et en « Défense, sécurité et gestion de crise » à IRIS Sup’, à son poste de consultant en veille stratégique chez Digimind, Kévin Merigot revient sur son parcours et sur ce qui l’a conduit vers la veille et l’analyse stratégique. Il nous explique aussi pourquoi il a choisi de s’investir dans l’Association des Alumni d’IRIS Sup’.
Vous êtes consultant en veille stratégique chez Digimind. Pouvez-vous nous présenter votre entreprise et vos principales missions ?
Digimind est une PME française dans le domaine du numérique avec environ 150 collaborateurs, dont le siège social se situe à Grenoble, depuis la création de l’entreprise il y a vingt ans. Nous avons également des bureaux à Paris, à Rabat, à Singapour, à New York, à Madrid et à Buenos Aires. Le cœur de l’activité de Digimind est l’édition de solutions de veille, notamment de la veille stratégique, par le biais de la collecte d’informations et de contenus sur le web – presse, brevet, etc. -, ainsi que sur les réseaux sociaux. C’est donc principalement une entreprise à vocation numérique, avec une importante activité de développement et de R&D, mais nous avons également une activité de service en pleine croissance. Elle regroupe les équipes de formation à notre outil, les analystes qui produisent des rapports pour nos clients – l’équipe que j’ai d’abord intégrée chez Digimind – et enfin une équipe de consultants, dont je fais partie aujourd’hui. L’équipe-conseil intervient en parallèle de nos solutions de veille, déployées chez nos clients, pour les accompagner à construire leur stratégie de veille, avec une dimension de gestion de projet du déploiement de nos solutions au sein de leur organisation.
À quoi ressemble votre journée type ?
Je n’ai pas de journée « type ». C’est un des vrais intérêts du domaine du conseil. Nous avons un rôle et des missions transverses. Un jour, je vais par exemple travailler autour d’un brainstorming avec un client pour cadrer son projet de veille ; un autre jour il s’agira de l’accompagner dans une gestion de crise pour identifier comment suivre ses informations et ses mentions sur les réseaux sociaux en matière d’e-réputation. Un autre jour encore, il s’agira de travailler sur le process de diffusion de l’information au sein de son organisation, avec une réflexion sur la mise en place d’un processus d’intelligence collective ; ou encore mes missions porteront sur des projets en interne. Il y a donc tout un panel d’objectifs et d’activités qui font que les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas.
Quelles compétences avez-vous développées en exerçant ce métier ?
La première chose serait les « soft skills », notamment l’écoute, l’adaptation et la pédagogie. Cela relève de la personnalité, mais c’est aussi des compétences professionnelles qui se développent et qui s’expérimentent. Puis, en deuxième lieu, un peu plus technique, ce serait la gestion de projet, la technique de veille, l’accompagnement client et enfin, la capacité à travailler l’intelligence collective.
Vous avez suivi les formations Bac+5 d’IRIS Sup’ Géoéconomie et intelligence stratégique, ainsi que Défense, sécurité et gestion de crise. Pourquoi ces choix ? Que vous ont-elles apporté notamment dans l’exercice de vos fonctions actuelles ?
Après un parcours en école de commerce, j’ai voulu acquérir des compétences qui allaient m’être utiles pour le métier de la veille et de l’analyse géopolitique. C’est pour cela que je me suis orienté vers le diplôme Géoéconomie et intelligence stratégique d’IRIS Sup’. Puis, j’ai souhaité renforcer mes compétences en collecte d’information, appréhender l’approche « intelligence » et consolider ces compétences avec des expériences en entreprise dans ces domaines, grâce aux stages, ce qui m’a conduit à suivre le diplôme en Défense, sécurité et gestion de crise, avec l’idée de transformer l’essai sur le volet professionnel.
Ces deux formations m’ont fourni un socle solide sur l’activité de veille et des compétences analytiques, que j’emploie au quotidien chez Digimind, de façon pratique, mais aussi de façon plus conceptuelle, plus stratégique, au sein de l’équipe.
Quels souvenirs gardez-vous de vos années IRIS Sup’ ?
J’en garde d’excellents souvenirs. C’est une école qui favorise la diversité, tant de profils, d’origines que de générations, et qui encourage les échanges entre les étudiants, mais aussi entre les étudiants et l’équipe pédagogique. C’est très enrichissant sur le plan humain. J’ai également beaucoup apprécié le fait que ce soit une école appliquée. On y apprend de la théorie, mais aussi, et surtout, la mise en pratique grâce aux travaux de groupes. On apprend à faire des présentations orales dynamiques, des notes d’analyses stratégiques. C’est un apprentissage opérationnel très important. On apprend également à ouvrir notre réflexion en étant formé à décrypter l’actualité et les évènements à l’international, que l’on s’entraîne à restituer.
Vous êtes actuellement président des Alumni d’IRIS Sup’. Pourquoi avez-vous choisi de vous investir dans cette association ? Quels sont ses projets et ambitions ?
Je suis persuadé que le lien humain est la clef de tout pour avancer, et ce, à toutes les échelles. L’Association des Alumni d’IRIS Sup’ est, à son échelle, une communauté et un gisement de connaissances, ainsi que de savoir-faire. L’association a pour but de les valoriser en partageant nos compétences, nos parcours professionnels et personnels. Avec l’équipe qui compose le bureau, nous sommes convaincus que le « réseau » n’est pas un gros mot, mais plutôt une chance et un moyen d’acquérir de nouvelles compétences en s’ouvrant à des opportunités, ainsi que de progresser professionnellement et humainement.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants d’IRIS Sup’ ?
J’en donnerai deux. Le premier serait « engagez-vous », ayez plusieurs casquettes. Développez un « kit » de compétences et ouvrez-vous un domaine de connaissances. Cultivez votre différence, sans avoir peur d’avoir envie d’entreprendre. Je vous encourage à prendre en main des projets, ou tout du moins à y participer, à IRIS Sup’, mais aussi en dehors grâce au stage et par le biais d’éventuelles associations.
Le second conseil serait « entourez-vous intelligemment », rencontrez des gens, posez des questions, nouez des liens. Votre réseau fera la différence. On a tous un réseau, nos amis dans d’autres écoles, dans d’autres formations, nos camarades de promo, nos enseignants. Les plus de 2000 diplômés d’IRIS Sup’ sont aussi votre réseau, il ne faut pas hésiter à les solliciter.
Plus d’actualité du même type
Toute l'actualité-
Nouvelles des anciens — 29 avril 2024
Aparté avec un ancien – Jean-Baptiste Laureau, associé et directeur de la stratégie chez Madaré
Lire la suite -
Nouvelles des anciens — 9 janvier 2024
Podcast : Thibaut revient sur sa mission de chargé de plaidoyer au Congo
Lire la suite -
Nouvelles des anciens — 22 février 2022
Aparté avec un ancien – Yohan Brochard, chargé de marketing international chez Expanscience
Lire la suite -
Nouvelles des anciens — 10 novembre 2021
Aparté avec une ancienne – Zoé Rodriguez Vezard, consultante junior chez Reputation Age (RAGE)
Lire la suite